Mise au point sur les projets de recherche dans le domaine de la télémédecine dans le diabète, avec un focus sur les projets de télésurveillance 2.0

25 novembre 2019

E. Andrès, L. Meyer, A.-A. Zulfiqar, M. Hajjam, S. Talha, T. Bahougne, S. Ervé7, J. Hajjam, J. Doucet, N. Jeandidier, A. Hajjam El Hassani

Médecine des maladies Métaboliques – Février 2019 – Vol. 13 – N°1

Depuis le début des années 1990, de nombreux projets et études de télémédecine axés sur le DT1 et le DT2 ont été développés. L’analyse de ces derniers montrent que la télésurveillance du diabète se traduit par : une amélioration du contrôle glycémique, une réduction significative de l’hémoglobine glyquée (HbA1c), une meilleure appropriation de la maladie par les patients, une plus grande adhésion des patients aux mesures thérapeutiques et hygiéno-diététiques, un impact positif sur les comorbidités (hypertension artérielle, poids, dyslipidémie), une meilleure qualité de vie des patients, une bonne réceptivité des solutions développées, et une responsabilisation des patients au regard de leur maladie et de la connaissance de celle-ci. Jusqu’à présent, l’ampleur de ses effets reste discutable, notamment au regard de la variation des caractéristiques des patients (par exemple : antécédents, capacité d’auto-gestion, état médical), la sélection des populations étudiées et l’approche adoptée pour le traitement des groupes témoins. Au cours des cinq dernières années, divers projets de télémédecine basés sur les objets connectés et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) (éléments définissant la télémédecine 2.0) ont vu le jour. Deux exemples sont le projet de télésurveillance DIABETe et le projet TELESAGE qui s’inscrivent parfaitement dans le cadre de la télémédecine 2.0, étant les premiers à notamment inclure une intelligence artificielle avec MyPrediTM et DiabeoTM.


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